Donc, sur ce terrain, se retrouvaient l’homme du monde, Anacharsis, et le municipal, Chaumette.
On a imprimé quelques pages des registres du
conseil général de la Commune, celles qui se rapportent
aux grandes journées de la Révolution.
Pour bien connaître la Commune, il faut la prendre
dans un moment plus paisible. Ouvrons ces registres
en novembre 1793, risquons-nous dans ces
archives des crimes, pénétrons dans ce repaire
de l’impie, de l’horrible, de la sanguinaire Commune,
comme l’appellent les historiens. Je donne
les faits sans ordre, comme ils se suivent aux
registres. (Archives de la Seine.)
Une enfant de onze ans, maltraitée de sa mère, est amenée par le Comité révolutionnaire de sa section ; elle demande du travail. La Commune se charge de pourvoir à ses besoins (19 brumaire).
Les adoptions d’enfants se présentent à chaque instant. L’adoption d’un vieillard, chose rare aujourd’hui, se retrouve quelquefois sur les registres de la Commune.
Les cadavres des suppliciés, que des scélérats ont l’infamie de dépouiller, seront décemment inhumés en présence d’un commissaire de police (17 brumaire).
À Bicêtre et autres hôpitaux, on séparera désormais des malades les fous et les épileptiques (17 brumaire).
À la Salpêtrière, on détruira les cabanons hor-