CHAPITRE IV
MOUVEMENT DU 4-5 SEPTEMBRE. — LOIS DE LA TERREUR
Point de départ du mouvement. — Mouvement du 4 au soir. — Embarras des Jacobins. — Robespierre ne vient pas le 5 à la Convention. — La Commune dut s’entendre avec les dantonistes. — Comment Chaumette exploite le mouvement du 5. — Triomphe de la Commune, 5 septembre.
Justice, terreur et subsistances, n’était-ce pas là tout
l’objet du mouvement, s’il était sincère ? La Convention
crut devoir lui donner quelque satisfaction.
Elle était avertie (1er septembre) par une adresse des Jacobins de Mâcon à ceux de Paris, pour demander l’armée révolutionnaire, la guillotine ambulante, le maximum, la mort des Girondins. Les dantonistes voulurent faire quelque chose. Danton (le 3) obtint de la Convention qu’on fixât le maximum du blé ; et Thuriot (le 4) promit pour le lendemain un rapport sur l’accélération du tribunal révolutionnaire.
Le mouvement n’en suivait pas moins son cours. Les vrais et les faux enragés, anarchistes et royalistes, poussaient d’ensemble pour frapper un coup sur la Commune, sur la Convention.
Autant qu’on peut juger par les procès-verbaux des