dans les sections, ils en venaient à l’idée de faire un 31 mai et d’étrangler la République au nom de la souveraineté du peuple.
Les subsistances étaient un bon prétexte. Voilà des sections qui, pour traiter des subsistances, veulent envoyer à l’Evêché, comme au 31 mai. Le Comité de salut public, voyant le silence de la Commune, s’alarme et croit tout étouffer en faisant décider que Paris, comme les places de guerre, « pourra être approvisionné par des réquisitions à main armée ». Il défend la réunion. Les sections s’en moquent ; il n’ose persister et il l’autorise (31 août).
La Commune commençait pourtant à se demander s’il n’était pas possible que l’affaire tournât contre elle, que ces gens réunis à l’Evêché ne fissent une nouvelle Commune. Chaumette voulut calmer sa section (celle du Panthéon) et ne fut pas écouté.
À la section de l’Observatoire, les choses en vinrent au point qu’on proposa de faire arrêter, comme contre-révolutionnaires, Chaumette, le maire et la Commune.
L’âme de cette section du pays latin était un latiniste, le boiteux Lepitre, homme aventureux, d’énergie brutale, d’autant plus remuant qu’il avait peine à remuer. Furieux royaliste sous sa criaillerie jacobine, il avait eu le secret de se fourrer au conseil général pour avoir entrée au Temple. Il était l’homme du Temple et conspirait pour délivrer la reine.
L’étonnante proposition d’arrêter tous les magistrats de Paris, c’est-à-dire de faire plus qu’au 31 mai,