isolèrent les Girondins, c’est qu’attachés généralement à la tradition philosophique du dix-huitième siècle, ils blessèrent ceux des conventionnels qui ménageaient l’ancien culte. Leur suppression du dimanche dans les administrations fut un crime impardonnable.
Le prêtre Sieyès au centre, Durand de Maillane et autres à la droite, dans leur mutisme habituel, n’en exerçaient pas moins une assez grande influence à la Convention. Les prêtres y étaient fort nombreux, et il y avait quatorze évêques, dont moitié à la Montagne. L’un de ces évêques montagnards avait été professeur de Robespierre. Tous se retrouvaient confrères et votaient ensemble dans les circonstances où leur robe était intéressée. La Révolution avait pu briser tout un monde ; elle n’avait pas brisé le rapport du prêtre au prêtre.
L’œil clairvoyant de Robespierre n’avait pas été sans remarquer qu’indépendamment de la division locale des partis en côtés droit, gauche et centre, il y avait aussi comme un parti épars sur tous les bancs de réassemblée, celui de tous les membres plus ou moins attachés aux idées religieuses.
S’il s’attachait ce parti, assez fort, surtout à droite, il pouvait y trouver un appui, et même au besoin contre la Montagne, contre cette variable, cette indisciplinable Montagne, qui l’avait laissé au 2 juin réduit à trente fidèles. Qu’arriverait-il si un jour, emportée par Danton ou quelque autre des Cordeliers, elle désertait encore ?… Donc il défendit la