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L’idée absolue d’une purgation morale donna à beaucoup d’entre eux une sérénité terrible de conscience, un scrupule effroyable de rien épargner. Un homme vint quelques jours après se confesser à Marat d’avoir eu la faiblesse d’épargner un aristocrate ; il avait les larmes aux yeux. L’Ami du peuple lui parla avec bonté, lui donna l’absolution, mais cet homme ne se pardonnait pas à lui-même, il ne parvenait pas à se consoler.