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dit-il. Le roi, en tête des troupes, passera sans difficulté. » Mais il était impossible de le décider à rien. Il croyait (et bien à tort) que, lui parti, l’Assemblée ferait roi le duc d’Orléans. Il répugnait aussi à fuir, il se promenait à grands pas, répétant de temps en temps : « Un roi fugitif ! un roi fugitif[1] ! » La reine cependant insistant sur le départ, l’ordre fut donné pour les voitures. Déjà il n’était plus temps.

  1. Voir Necker, et sa fille, Mme  de Staël, Considérations.