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HISTOIRE DE FRANCE
de femme : « La pitié qu’il y avait au royaume de France[1] !… »
Voilà la cause, ne l’oublions jamais, la cause suprême de cette révolution. Quant aux causes secondaires, intérêts politiques, passions humaines, nous les dirons aussi ; toutes doivent essayer leurs forces, venir heurter au but, succomber, s’avouer impuissantes, rendant hommage ainsi à la grande cause morale qui seule les rendit efficaces.
- ↑ Procès de la Pucelle, interrogatoire du 15 mars 1431.