231 — page 342 — Le spectacle de la danse des morts se joua à Paris…
« Item, l’an 1424 fut faite la Danse Maratre aux Innocents et fut commencée environ le moys d’aoust et achevée au karesme suivant. » (Journal du Bourgeois de Paris, p. 352.) « En l’an 1429, le cordelier Richart, preschant aux Innocents, estoit monté sur ung hault eschaffaut qui estoit près de toise et demie de haut, le dos tourné vers les charniers en-contre la charronnerie, à l’endroit de la danse macabre. » (Ibid., p. 384.) — Je crois, avec Félibien et MM. Dulaure, de Barante et Lacroix, que c’était d’abord un spectacle, et non simplement une peinture, comme le veut M. Peignot : c’est le progrès naturel, comme je l’ai déjà fait remarquer. Le spectacle d’abord, puis la peinture, puis les livres de gravures avec explication. — La première édition connue de la Danse macabre (1485) est en français, la première édition latine (1490) a été donnée par un Français ; mais elle porte : Versibus alemanicis descripta. Voy. le curieux travail de M. Peignot, si intéressant sous le rapport bibliographique : Recherches sur les danses des morts et sur l’origine des cartes à jouer. Dijon, 1826.
232 — page 343 — Le charnier des Innocents…
Mémoire de Cadet-de-Vaux, rapport de Thouret, et procès-verbal des exhumations du cimetière des Innocents, cités par M. Héricart de Thury, dans sa Description des catacombes, p. 176-178.
En terminant l’impression de ce volume, je dois remercier les personnes fort nombreuses qui m’ont fourni des indications utiles, particulièrement mes amis ou élèves de l’École normale, de l’École des Chartes et des Archives, dont la plupart, jeunes encore, occupent déjà un rang distingué dans l’enseignement et dans la science : MM. Lacabane, Castelnau, Chéruel, Dessalles, Rosenwald, de Stadler, Teulet, Thomassy, Yanoski, etc. (Note de 1840.)