dauphin : « Ce Ve jour (5 septembre 1408) furent tous les seigneurs de céans au Louvre en la grant sale, où estoient en personne la royne, le duc de Guienne, etc. (Suit une longue série de noms)… en la présence desquelz… fu publiée par la bouche de maistre Jeh. Jouvenel, advocat du roy, la puissance octroiée et commise par le roy à la royne et audit mons. de Guienne sur le gouvernement du royaume, le roy empeschié ou absent. » (Archives, ibid., Conseil, vol. XIII, fol. 42, verso.)
115 — page 154 — Brisé qu’il était par la torture, Montaigu affirmait…
« Affirmasse quod tormentorum violentia (qua et manus dislocatas et se ruptum circa pudenta monstrabat) illa confessus fuerat, nec in aliquo culpabilem ducem Aurelianensem nec se etiam reddebat nisi in pecuniarum regiarum nimia consumptione. » (Religieux, ms., folio 633.)
116 — page 156 — Ce conseil interdit la chambre des Comptes…
« Et qui a longo tempore, D. Cameræ computorum ægre ferentes quod Rex manu prodiga pecunias multis etiam indignis consueverat largiri, dona in scriptis redigebant, addentes in margine Recuperetur, Nimis habuit ; statutum est ut registrum præsidentibus traderetur, qui quod nimium fuerat ab ipsis aut eorum hæredibus usque ad ultimum quadrantem, cessante omni appellatione, extorquerent. Omnes etiam Dominos Cameræ computorum deposuerunt, uno duntaxat excepto qui vices suppleret omnium, donec… » (Religieux, ms., folio 639.) — Voir aussi Ordonnances, t. IX, p. 468 et seq.
117 — page 157 — Cet argent s’était écoulé sans qu’on sût comment…
Au milieu de cette détresse, nous trouvons, entre autres dépenses, un mandement de Charles VI pour le payement de ses veneurs. L’acte est rédigé dans des termes très impératifs et très rigoureux. À la suite de la signature du roi viennent ces mots : « Garde qu’en se n’ait faute. » (Bibliothèque royale, mss., Fontanieu 107-108, ann. 1410, 9 juillet.) — « Pour une paire d’heures, données par le roi à la duchesse de Bourgogne, 600 écus. » (Ibid., 109-110, ann. 1413.)
118 — page 160 — Le chancelier de Notre-Dame s’emporta jusqu’à dire…
« Nec reges digne vocari, si exactionibus injustis opprimant