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HISTOIRE DE FRANCE

horam hæc verba reiteraret : Non progrediaris ulterius, insignis rex, quia cito perdendus es. Cui cito assensit ejus imaginatio jam turbata… Hoc furore perdurante, viros quatuor occidit, cum quodam insigni milite dicto de Polegnac de Vasconia, ex furtivo tamen concubitu oriundo. » (Le Religieux de Saint-Denis, folio 189, ms.) — M. Bellaguet ayant encore le manuscrit original entre les mains, et n’ayant pas encore publié cette partie, je me sers de l’excellente copie de Baluze (1839).


36 — page 55Il soutenait qu’il n’était point marié, qu’il n’avait pas d’enfant…

« Non solum se uxoratum liberosque genuisse denegabat, imo suimet et tituli regni Franciæ oblitus, se non nominari Carolum, nec deferre lilia asserebat ; et quotiens arma sua vel reginæ exarata vasis aureis vel alicubi videbat, ea indignantissime delebat. » (Le Religieux de Saint-Denis, ms., anno 1393, folio 207.) — « Arma propria et reginæ si in vitreis vel parietibus exarata vel depicta percepisset, inhoneste et displicenter saltando hæc delebat, asserens se Georgium vocari, et in armis leonem gladio transforatum se deferre. »


37 — page 58Gerson célèbre la paix, dans un de ces moments où l’on crut à la cession des deux papes…

Toutefois Gerson doute encore. Si la cession s’opère, ce sera un don de Dieu, et non une œuvre de l’homme ; il y a trop d’exemples de la fragilité humaine : Ajax, Caton, Médée, les anges même, « qui tresbuchèrent du ciel », enfin les apôtres, et notamment saint Pierre, « qui à la voix d’une femelette renya Nostre-Seigneur. » (Gerson, édition de Du Pin, t. IV, p. 567.)


38 — page 59Les Anglais ne voulaient point la paix…

Sur les négociations antérieures, depuis 1380, voir entre autres pièces le Voyage de Nicolas de Bosc, évêque de Bayeux, imprimé dans le Voyage littéraire de deux bénédictins, partie seconde, p. 307-360.


39 — page 59Richard II épousa une fille du roi, avec une dot de huit cent mille écus…

Elle apporta, en outre, un grand nombre d’objets précieux. Voy. deux déclarations des joyaux, vaisselle d’or et d’argent, robes, tapisseries et objets divers pour la personne de madame Isabeau, pour sa chambre, sa chapelle et son écurie, panneterie, fruiterie,