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APPENDICE

Bourgogne sur l’inutilité de ces prodigieuses dépenses : « Beau frère, si nous avons la finance et nos gens l’aient aussi, la greigneur partie en retournera en France ; toujours va et vient finance. Il vaut mieux cela aventurer que mettre les corps en péril ni en doute. » (Froissart, t. X, p. 271.)


24 — page 32, note 1Boulard pourvut aux approvisionnements…

Il envoya ses agents avec cent mille écus d’or sur le Rhin ; ils furent partout bien reçus, sur le renom de leur maître, « ob magistri notitiam. » Les mariniers du Rhin s’employèrent avec beaucoup de zèle à faire descendre ces provisions jusqu’aux Pays-Bas. (Religieux de Saint-Denis, l. IX, c. vii, p. 532.)


25 — page 32Charles VI fut touché surtout des prières d’une grande dame du pays…

« Quod acceptabilius regi fuit, insignis domina municipii Amoris, casto amore succensa, ad eum personaliter accessit. » (Religieux de Saint-Denis, ibid., p. 358.) — V. les traités originaux des princes des Pays-Bas et leurs excuses au roi. (Archives, Trésor des chartes, J, 522.)


26 — page 33L’affaire fut bien menée…

Elle était préparée de longue date. On ne perdait pas une occasion d’indisposer le roi contre ses oncles : « … Leur en ay oy aucune foiz tenir leur consaulz, et dire au roy : Sire, vous n’avez mais à languir que six ans, et l’autre foiz que cinq ans, et ainsi chascune année, si comme le temps s’aprochoit… » (Instruction de Jean de Berri, dans les Analectes hist. de M. Le Glay, Lille, 1838, p. 159.)


27 — page 36Les belles dames logèrent dans l’abbaye même de Saint-Denis…

« Abbatia pro regina dominarumque insigni contubernio retenta… » (Religieux de Saint-Denis, t. I, p. 586.) — « Quarum si pulchritudinem attendisses… fictum dearum… ritum dixisses renovatum. » (Ibid., p. 594.)


28 — page 37Serait-ce dans cette funeste nuit que le jeune duc d’Orléans, etc.

Cette tradition ne se trouve que dans Mayer et autres auteurs