diano in ecclesiasticis contrectant rebus et præferunt officiis, quid significent et quare instituta sint modicum apprehendunt, adeo ut impletum esse ad litteram illud propheticum videatur : Sicut populus, sic sacerdos. » (Durandi, Rationale divinorum officiorum, folio 1, 1459, in-folio. Mogunt.) — Toutes les éditions ultérieures que je connais portent par erreur proferunt pour præferunt. Le premier éditeur, l’un des inventeurs de l’imprimerie, a seul compris que præferunt rappelle le prælati, comme contrectant le sacerdotes de la phrase précédente. Cf. les éditions de 1476, 1480, 1481, etc.
4 — page 5 — Le conseiller de saint Louis, Pierre de Fontaines, se croit obligé d’écrire le droit de son temps…
« Li anchienes coustumes, ke li preudommes soloient tenir et user, sont moult anoienties… Si ke li païs est à bien près sans coustume. » De Fontaines, p. 78, à la suite du Joinville de Ducange, 1668, in-folio. — Brussel dit et montre très bien que « Dès le milieu du treizième siècle, on commençait à ignorer jusqu’à la signification de quelques-uns des principaux termes du droit des fiefs. » Brussel, I, 41. — M. Klimrath (Revue de législation) a prouvé que Bouteiller ne savait plus ce que c’était que la saisine.
5 — page 6 — Lorsque Charles VI arma chevaliers ses jeunes cousins d’Anjou, etc.
« Quod peregrinum vel extraneum valde fuit. » (Chronique du Religieux de Saint-Denis, édition de MM. Bellaguet et Magin, 1839, t. I, p. 590. Édition correcte, traduction élégante) — Ce grave historien est la principale source pour le règne de Charles VI. Le Laboureur en fait cet éloge : « Quand il parle des exactions du duc d’Orléans, on diroit qu’il est Bourguignon ; quand il donne le détail des pratiques et des funestes intelligences du duc de Bourgogne avec des assassins infâmes et avec la canaille de Paris, on croiroit qu’il est Orléanois. »
6 — page 12, note 3 — Les trois oncles de Charles VI…
Voir dans les actes d’août et d’octobre 1374 combien le sage roi Charles V, tant d’années avant sa mort, était préoccupé de ses défiances à l’égard de ses frères. Il ne nomme pas le duc de Berri. Quant à son frère aîné, le duc d’Anjou, il ne peut se dispenser de lui laisser la régence ; mais il place à quatorze ans la majorité des