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APPENDICE

lier lui-même, conversant avec quelques amis. Comme il passait, on entendait les habitants du pays s’écrier : « Quel homme doit donc être le roi d’Angleterre, quand son chancelier voyage en tel équipage ? » Steph., 20, 2.


Page 258Un second lui-même

Le prédécesseur de Becket, au siège de Kenterbury, lui écrivait : « In aure et in vulgis sonat vobis esse cor unum et animam unnam » (Bles. epist. 78). — Petrus Cellensis : « Secundum post regem in quatuor regnis quis te ignorat ? » (Marten. Thes, anecd. III.) — Le clergé anglais écrit à Thomas : « In familiarem gratiam tam lata vos mente suscepit, ut dominationis suæ loca quæ boreali Oceano ad Pyrenæum usque porrecta sunt, potestati vestræ cuneta subjecerit, ut in his solum hos beatos reputarit opinio, qui in vestris poterant oculis complacere. » Epist. S. Thom., p. 190.


92 — page 259Depuis le fameux Dunstan

S. Dunstan, archev. de Kenterbury, fit des remontrances à Edgar, et lui fit faire pénitence. Il ajouta deux clauses à leur traité de réconciliation : 1o qu’il publierait un code de lois qui apportât plus d’impartialité dans l’administration de la justice ; 2o qu’il ferait passer à ses propres frais dans les différentes provinces des copies des saintes Écritures pour l’instruction du peuple. — Et même, selon Lingard, le véritable texte d’Osbern doit être : « … Justas legum rationes sanciret, sanctitas conscriberet, scriptas per omnes fines imperii sui populis custodiendas mandaret » au lieu de sanctas conscriberet scripturas. — Lingard, Antiquités de l’Église anglo-saxonne, I, p. 489.


93 — page 265La lutte de Becket fut imitée par l’évêque de Poitiers

Henri II lui avait adressé par deux de ses justiciers des instructions plus dures encore que les coutumes de Clarendon. Voy. la lettre de l’évêque ap. Scr. fr. XVI, 216. — Voyez aussi (ibid., 572, 575, etc.) les lettres que Jean de Salisbury lui écrit pour le tenir au courant de l’état des affaires de Thomas Becket. — En 1166, l’évêque de Poitiers céda, et fit sa paix avec Henri II. Joann. Saresber. epist., ibid., 523.


94 — page 273Becket se retira fort abattu

Mais Louis se repentit d’avoir abandonné Becket ; peu de jours après, il le fit appeler. Becket vint avec quelques-uns des siens,