Page:Michelet - OC, Histoire de France, t. 2.djvu/481

Cette page a été validée par deux contributeurs.
471
LOUIS IX

autre chose[1]. » — « L’amour qu’il avoit à son peuple parut à ce qu’il dit à son aisné filz en une moult grant maladie que il ot à Fontene Bliaut. « Biau fils, fit-il, je te pri que tu te faces amer au peuple de ton royaume ; car vraiement je aimeraie miex que un Escot venist d’Escosse et gouvernast le peuple du royaume bien et loïalement, que tu le gouvernasses mal apertement[2]. »

Belles et touchantes paroles ! il est difficile de les lire sans être ému.

  1. Le Confesseur.
  2. Joinville.