cheval (Ibid., 277-279). — La dernière école bardique d’Irlande, Filean school, se tint à Typperary, sous Charles Ier (Ibid., 247). — L’un des derniers bardes accompagnait Montrose, et pendant sa victoire d’Inverlochy il contemplait la bataille du haut du château de ce nom. Montrose lui reprochant de ne pas y avoir pris part : « Si j’avais combattu, qui vous aurait chanté ? » (Ibid., 215). — La cornemuse du clan Chattan, que Walter Scott mentionne comme étant tombée des nuages pendant une bataille en 1396, fut empruntée par un clan vaincu, qui espérait en recevoir l’inspiration du courage, et qui ne l’a rendue qu’en 1822 (Ibid., 298). — En 1745, un joueur de cornemuse composa, pendant la bataille de Falkirk, un piobrach qui est resté célèbre. — À la bataille de Waterloo, un joueur de cornemuse, qui préparait un bel air, reçoit une balle dans son instrument ; il le foule aux pieds, tire sa claymore, et se jette au milieu de l’ennemi où il se fait tuer (? ibid., 273-276).
sur la légende de saint martin (Voy. page 94).
Cette légende du saint le plus populaire de la France nous semble mériter d’être rapportée presque entièrement, comme étant l’une des plus anciennes, et de plus écrite par un contemporain ; ajoutez qu’elle a servi de type à une foule d’autres.
Ex Sulpicii Severi Vitâ B. Martini :
« Saint Martin naquit à Sabaria en Pannonie, mais il fut élevé en Italie, près du Tésin ; ses parents n’étaient pas des derniers selon le monde, mais pourtant païens. Son père fut d’abord soldat, puis tribun. Lui-même, dans sa jeunesse, suivit la carrière des armes, contre son gré, il est vrai, car dès l’âge de dix ans il se réfugia dans l’église et se fit admettre parmi les catéchumènes ; il n’avait que douze ans, qu’il voulait déjà mener la vie du désert, et il eût accompli son vœu, si la faiblesse de l’enfance le lui eût permis… Un édit impérial ordonna d’enrôler les fils de vétérans ; son père le livra ; il fut enlevé, chargé de chaînes, et engagé dans le serment militaire. Il se contenta pour sa suite d’un seul esclave, et souvent c’était le maître qui servait ; il lui déliait sa chaussure et le lavait de ses propres