une Française énergique, adoucie par l’épreuve et jolie de bonheur.
Voilà mon roman d’avenir. Il suppose, je l’avoue, une condition, c’est que la médecine s’occupe des grands objets de ce siècle : l’art d’acclimater l’homme, et l’art des croisements, l’art d’harmoniser les familles par l’association des différences de races, de conditions, de tempéraments. Pour les nôtres, il faut de l’adresse plus que pour les mariages anglais qu’improvisait Carolina. Je voudrais là une Carolina française, qui, entourée des lumières de la science, éclairée des médecins, placerait habilement les femmes libérées dans les conditions les plus sages. Si, par exemple, la vive, la sanguine, est mariée dans l’air vif des montagnes avec un homme violent, on peut craindre de nouveaux excès ; mettez-la plutôt dans la plaine avec un homme calme en qui elle respecte la force douce et la mâle énergie.
Ce sont là les seuls remèdes sérieux. L’état actuel ne corrige rien, de l’aveu de l’autorité (Mallet), il multiplie les récidives. Le silence imposé dans les maisons centrales, pour les femmes est une torture, plusieurs en deviennent folles (p. 188). Que