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ami et confrère, M. le docteur Villermé, à M. de Guerry, dont les beaux travaux sont si estimés, enfin à un jeune statisticien dont j’avais fort admiré la méthode rigoureuse, M. le docteur Bertillon. Il eut l’obligeance extrême de faire, à cette occasion, un travail sérieux, où il réunit aux données que le monde ouvrier peut fournir celles que des personnes de l’administration lui communiquèrent. Je voudrais qu’il le complétât et le publiât.

Je n’en donnerai qu’une ligne : « Dans le grand métier général qui occupe toutes les femmes (moins un petit nombre), le travail de l’aiguille, elles ne peuvent gagner que dix sous. »

Pourquoi ? « Parce que la machine, qui est encore assez chère, fait le travail à dix sous. Si la femme en demandait onze, on lui préférerait la machine. »

Et comment y supplée-t-elle ? « Elle descend le soir dans la rue. »

Voilà pourquoi le nombre des filles publiques, enregistrées, numérotées, n’augmente pas à Paris, et, je crois, diminue un peu.


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L’homme ne se contente pas d’inventer les machines qui suppriment les deux grands métiers de