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XIV

SUITE. — OFFICES DE LA NATURE


Les deux côtés légitimes, raisonnables, de la religion, sont marqués dans les tendances de l’homme et de la femme, représentés par chacun d’eux. L’homme sent l’infini par les Lois invariables du monde qui sont les modes de Dieu. La femme dans la Cause aimante et le Père de la Nature qui l’engendre de bien en mieux. Elle sent Dieu par ce qui en est la vie, l’âme et l’acte éternel : l’amour et la génération.

Sont-ce des points de vue contradictoires ? point du tout. Les deux s’accordent en ceci, que le Dieu de la femme, Amour, ne serait pas Amour, s’il n’était