permettant d’autres épouses que leurs nobles sœurs, on exalte en eux la séve héroïque.
Dans le premier cas, la puissance tient à ce que les éléments opposés sont d’autant plus avides. La négresse adore le blanc.
Dans le second cas, elle vient de la parfaite harmonie des semblables qui coopèrent. La spécialité native s’accumule et augmente de mariage en mariage.
Les races qu’on croit inférieures ne paraissent telles que parce qu’elles ont besoin d’une culture contraire à la nôtre, et surtout besoin d’amour. Qu’elles sont touchantes en cela, et combien elles méritent le retour des races aimées qui trouvent en elles une source infinie de régénération physique et de rajeunissement !
Le fleuve a soif des nuées, le désert a soif du fleuve, la femme noire de l’homme blanc. Elle est, de toutes, la plus amoureuse et la plus génératrice, et cela ne tient pas seulement à la jeunesse de son sang, mais il faut aussi le dire, à la richesse de son cœur. Elle est tendre entre les tendres, bonne entre les bonnes (demandez aux voyageurs qu’elle a sauvés si souvent). Bonté, c’est création ; bonté, c’est