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NOTES DU LIVRE IV. Renaissance par la mer. — Dès 1725, Marsigli semble avoir soupçonné l’iode. En 1730, un ouvrage anonyme, Comes domesticus, recommande les bains de mer.

La bibliographie de la mer serait infinie. Toutes les bibliothèques m’ont fourni des secours. Je me plais à citer, entre autres bons livres, les Manuels et Guides de MM. Guadet, Roccas, Cochet, Ernst, etc. J’en ai trouvé de très rares (comme Russell) à l’École de médecine, beaucoup de spéciaux, d’étrangers au Dépôt de la marine (par exemple, la Méditerranée de Smith, 1854) ; je ne puis assez reconnaître l’obligeance de M. le directeur, celle de M. le bibliothécaire, qui m’a souvent indiqué des livres peu connus.

Sur la dégénérescence des races, voir Morel (1857) ; Magnus Huss, Alcoholismus (1852), etc.

Je dois la connaissance de la brochure du docteur Barellay (Ospizi Marini) à mon illustre ami Montanelli, et aux charmants articles de M. dall’Ongaro.

Mon savant ami, le docteur Lortet, de Lyon, en recevant la première édition de cet ouvrage, m’écrit : « Pour les enfants étiolés, j’ai obtenu de bons résultats d’une exposition prolongée à la lumière (une lumière vive, excitante). Il faudrait une plage méditerranéenne, que l’enfant y vécût nu, n’ayant que la tête couverte et le caleçon, qu’il se roulât dans la mer, dans le sable chaud. À proximité, un hangar, une sorte de serre, qui, fermée de fenêtres pour les jours froids, n’en recevrait pas moins le soleil. »


P.-S. J’apprends avec bonheur que l’administration parisienne de l’Assistance publique crée en ce moment