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Ehrenberg, Dujardin, Pouchet (Hétérogénie). La génération spontanée vaincra à la longue.

Chap. iv, v, vi, etc. Pour monter dans tout ce livre à la vie supérieure, j’ai pris pour fil conducteur l’hypothèse de la métamorphose, sans vouloir sérieusement construire une chaîne des êtres. L’idée de métamorphose ascendante est naturelle à l’esprit, et nous est en quelque sorte imposée fatalement. Cuvier lui-même avoue (fin de l’Introduction aux Poissons) que, si cette théorie n’a pas de valeur historique, « elle en a une logique. » — Sur l’éponge, voir Paul Gervais, Dict. d’Orb., V, 325 ; Grant, dans Chenu, 307, etc. — Sur les polypes, coraux, madrépores (ch. iv et v), outre Forster, Péron, Darwin, consulter aussi Quoy et Gaimard ; Lamouroux, Polypes flexibles ; Milne Edwards, Polypes et ascidies de la Manche, etc. Voir aussi sur le calcaire les deux géologies de Lyell.

Chap. vi. Méduses, physalies, etc. Voir Ehrenberg, Lesson, Dujardin, etc. Forbes montre par les analogies végétales que ces métamorphoses animales sont un phénomène très simple : Ann. of the Natural History, déc. 1844. Lire aussi ses excellentes dissertations : Medusæ, in-4o, 1848.

Chap. vii. L’Oursin. Voir spécialement les curieuses dissertations où M. Caillaud a consigné sa découverte.

Chap. viii. Coquilles, nacre, perle (Mollusques). — L’ouvrage capital est la Malacologie de Blainville. Sur la perle, Mœbius de Hambourg, Revue germ., 31 juillet 1858. J’ai consulté très utilement sur ce sujet notre célèbre joaillier, M. Froment Meurice. — Si j’ai parlé de la perle comme parure essentielle de la femme, c’est qu’on a découvert l’art de faire des perles naturelles. Toute femme, je n’en doute pas, pourra bientôt en porter.