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vations pour près de cinq cents ports, de l’Adour à l’Elbe. — Son Annuaire donne sur les phares les renseignements les plus précis. Rapprochez-en l’exposé clair et agréable que M. de Quatrefages (Souvenirs) a fait du système d’éclairage de Fresnel et Arago. L’admirable invention des phares à éclipses est due à Descroizilles et à Lemoine, tous deux de Dieppe. (V. M. Ferey.)

Pour les noms divers de la Mer (p. 3), voir Ad. Pictet, Origines indo-européennes. — Sur l’eau, Introduction de l’Annuaire des eaux de France (par Deville) ; Aimé, Annales de chimie, II, V, XII, XIII, XV ; Morren, ibidem, I, et Acad. de Bruxelles, XIV, etc. — Sur la salure de la mer, Chapmann, cité par Tricaut, Ann. d’hydrographie, XIII, 1857 ; et Thomassy, Bulletin de la Société géographique, 4 juin 1860.

Page 19. S. Michel en grève. Je n’ai bien compris cette plage et les questions qui s’y rattachent qu’en lisant dans la Revue des Deux Mondes les très beaux articles de M. Baude, si instructifs, pleins de faits, pleins d’idées.

Je parle ailleurs de ses vues excellentes sur la pêche.

En parlant de la Bretagne (ch. iii, p. 25), j’aurais dû remercier le livre de Cambry, qui m’en a donné jadis la première impression. Il faut le dire dans l’édition que Souvestre a enrichie (et doublée, on peut le dire) de ses notes et notices excellentes, qui faisaient dès lors prévoir les Derniers Bretons. Dans plusieurs petits romans, admirables de vérité, Souvestre a donné les meilleurs tableaux que l’on ait de nos côtes de l’Ouest, spécialement pour le Finistère, et aussi pour les parages voisins de la Loire. J’aurais été heureux de citer quelque chose d’un si agréable écrivain (d’un ami si rergrettable). Mais je me suis interdit dans ce petit livre toute citation littéraire.