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II

plages, grèves et falaises

On peut voir l’Océan partout. Partout il apparaîtra imposant et redoutable. Tel il est autour des caps qui regardent de tous côtés. Tel, et parfois plus terrible, aux lieux vastes, mais circonscrits, où l’encadrement des rivages le gêne et l’indigne, où il entre violent avec des courants rapides qui souvent heurtent aux écueils. On ne le voit pas infini, mais on le sent, on l’entend, on le devine infini, et l’impression n’en est que plus profonde.

C’est celle que j’avais à Granville, sur cette plage tumultueuse de grand flot et de grand vent, qui finit la Normandie et va commencer la Bretagne. La gaieté riche et aimable, quelquefois un peu vulgaire, des belles campagnes normandes, dispa-