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tenir le dernier, l’indivisible, vous voyez qu’il aime encore et divise son existence pour en tirer un autre être. Aux plus bas degrés de la vie où tout autre organisme manque, vous trouvez déjà au complet toutes les formes de générations.

Telle est la mer. Elle est, ce semble, la grande femelle du globe, dont l’infatigable désir, la conception permanente, l’enfantement, ne finit jamais.