exposant les raisons d’ordre intime qui m’ont incité à publier ce Roman d’antan. Pour tenter cette tâche il faudrait… Mais qu’allais-je écrire ! Votre geste vous dresse en justicière et non en parente. Cependant, faites-moi la faveur de croire que je n’ai pas cherché un succès littéraire de mauvais aloi en livrant cette correspondance à la publicité, et je vous en serai profondément reconnaissant. Oserai-je vous demander de bien vouloir rassurer d’un mot mon honneur de gentilhomme !
Daignez agréer, Madame, l’hommage de mon profond respect.
Château de Noulaine,
par Étampes,
Seine et Oise, France.
À GÉRARD DE NOULAINE
Monsieur,
Mon reproche ne s’attaque pas à votre honneur de gentilhomme : il est la plainte véhémente et attristée des feuillets, arrachés à leur tiroir, disant l’amour héroïque qui soutint le courage du fiancé d’Herminie, Gérard de Noulaine, jusqu’au jour où