Page:Michelet - Œuvres complètes Vico.djvu/648

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

quité et dans leur ardent désir d’en chercher et d’en pénétrer les mystères. Ce sentiment n’était que l’instinct qui portait tous les hommes éclairés à admirer, à respecter la sagesse infinie de Dieu, à vouloir s’unir avec elle ; sentiment qui a été dépravé par la vanité des savants et par celle des nations (axiomes 3 et 4).

On peut donc conclure de tout ce qui s’est dit dans cet ouvrage, que la science nouvelle porte nécessairement avec elle le goût de la piété, et que sans la religion il n’est point de véritable sagesse.



FIN.