La plupart des preuves historiques données jusqu’ici par l’auteur à l’appui de ses principes étant empruntées à l’antiquité, la science nouvelle ne mériterait pas le nom d’histoire éternelle de l’humanité, si l’auteur ne montrait que les caractères observés dans les temps antiques se sont reproduits, en grande partie, dans ceux du moyen âge. Il suit dans ses rapprochements sa division des âges divin, héroïque et humain. Il conclut en démontrant que c’est la Providence qui conduit les choses humaines, puisque dans tout gouvernement ce sont les meilleurs qui ont dominé. (Il prend le mot meilleurs dans un sens très général.)
Chapitre I. — Objet de ce livre. — Retour de l’âge divin. — Pourquoi Dieu permit qu’un ordre de choses analogue à celui de l’antiquité reparût au moyen âge. Ignorance de l’écriture ; caractère religieux des guerres et des jugements, asiles, etc.
Chapitre II. — Comment les nations parcourent de nouveau la carrière qu’elles ont fournie conformément à la nature éternelle des fiefs. Que l’ancien droit politique des Romains se renouvela dans le droit féodal. (Retour de l’âge héroïque.)