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CHAPITRE IX


DE L’ASTRONOMIE POÉTIQUE.


Démonstration astronomique, fondée sur des preuves physico-philologiques de l’uniformité des principes ci-dessus établis chez toutes les nations païennes.


La force indéfinie de l’esprit humain se développant de plus en plus, et la contemplation du ciel, nécessaire pour prendre les augures, obligeant les peuples à l’observer sans cesse, le ciel s’éleva dans l’opinion des hommes, et avec lui s’élevèrent les dieux et les héros.

Pour retrouver l’astronomie poétique, nous ferons usage de trois vérités philologiques : I. L’astronomie naquit chez les Chaldéens. II. Les Phéniciens apprirent des Chaldéens et communiquèrent aux Égyptiens l’usage du cadran et la connaissance de l’élévation du pôle. III. Les Phéniciens, instruits par les mêmes Chaldéens, portèrent aux Grecs la connaissance des divinités qu’ils plaçaient dans les étoiles. — Avec ces trois vérités philologiques s’acccordent deux principes philo-