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L’ESCOLE DES FILLES.


monte dessus, et en me faisant entrer son gros vit bandé au con, il me chevauche jusqu’à ce que son foutre me coule au fond de la matrice.

Fanchon. Comment dites-vous l’autre mot que chevaucher ? il ne m’en souvient plus.

Susanne. C’est à dire qu’il me fout.

Fanchon. Vous en estes donc bien ayse ?

(39) Susanne. Je te laisse à penser ! Or, il y a diverses manières de mettre cest engin-là dans l’autre, ainsi que je l’ay esprouvé avec luy, car tantost il me fait dessoubs, tantost dessus, tantost de costé, tantost de travers, tantost à genoux par devant, et par derrière comme si je prenois un lavement, tantost debout, tantost assise. Quelquefois, quand il est pressé, il me jette sur une forme, sur une chaise, sur un matelas ou au premier endroit qu’il rencontre. Et à toutes les sortes de façons il y a un plaisir différent, car son chose entre plus ou moins et est disposé autrement dans le mien selon les postures qu’il me fait tenir. La peine n’est pas aussi toujours mal plaisante à cela, et c’est ce qui nous donne plus d’envie à faire. Quelquefois que nous nous voyons de jour et que nous sommes seuls, il me fait baisser la tête sur une forme avec les mains, et me retrousse ma robe par derrière jusques par dessus ma tête. En cest estat, il a tout loisir de voir et considérer, et de

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