Page:Michel Millot - L’Escole des filles, 1790-1800.djvu/57

Cette page a été validée par deux contributeurs.
47
L’ESCOLE DES FILLES.


fille peut prendre un autre plaisir, qui plaist aussi encore au garçon, et ayant regardé tout autour d’elle si personne ne la voit, elle met la langue aussitost dans la bouche du garçon (24). Tandis qu’elle luy fait cela, elle le baise, coulant sa main sur son engin, qu’elle prend dans la braguette, et quand elle l’a patiné quelque temps, de mol qu’il estoit auparavant, elle le fait devenir dur comme un baston. Et on ne sçauroit dire pourtant comme cela se fait ny par quelle vertu, car elle le frotte seulement deux ou trois fois par dessus la peau, et le garçon qui sent cela ne sçauroit s’empescher de dresser, quand il voudroit. Et comme il faut que tout se fasse par ordre et dans les règles du plaisir, et que la fille est assez bien instruite à cela, si tost qu’elle l’a fait ainsi droit, elle le retire hors de la braguette, et le regarde et luy donne une petite secousse pour l’achever, et puis le laisse ainsi tendu en estat, pour s’en servir en après.

Fanchon. Ho ! ho ! je ne pourrois retenir tout cela, et faut-il, ma cousine, qu’une fille sçache toutes ces choses ?

Susanne. Et bien d’autres encore ; ce n’est pas là tout, et quand elle a demeuré quelques temps ainsi, elle essaye un autre plaisir pour faire encore au garçon.