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L’ESCOLE DES FILLES.


il la regarde avec des yeux mourants, comme s’il avoit envie à se tuer pour elle, et si la fille luy dit : — Ouy, — alors il se relève, et la prend de force de corps, et la porte sur le lict, où il la couche à la renverse, et puis il luy trousse la cotte et la chemise, et luy fait ouvrir les cuisses bien large, pendant qu’il dénoue l’aiguillette de son haut-de-chausse pour se descouvrir aussi. Et quand il a fait, il se couche comme cela sur le ventre de la fille, et lui fourre, dans le trou par où elle pisse, ce long engin, avec le plus grand plaisir et délice du monde.

Fanchon. Je suis grandement estonnée de ce que vous me contez là, ma cousine. Mais comment peut-il faire pour entrer là dedans cest engin qui est si mol et si flasque ? Faut donc qu’il l’enfonce avec les doigts.

(15) Susanne. Hé ! pauvre idiote ! il n’est pas toujours si mol quand cela arrive. Au contraire, quand il le fait voir à la fille, il est tout changé et ne paroist plus ce qu’il estoit auparavant ; il est grossi et allongé de moitié, il est dur et roide comme un baston, et à force de se bander comme je dis, il y a une peau vers le bout qui se retire contre le ventre et descouvre une teste qui est faite comme un gros bigarreau rouge, et cela est plaisant à toucher au possible.

Fanchon. Et quand il bande, comme vous