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L’ESCOLE DES FILLES


tetons, la mothe, qu’ils mettent l’engin auprès le leur, qu’ils les visitent par tout amoureusement, et qu’ils leur deschargent entre les cuisses, entre les fesses, entre les tetons ou dans la main. Pour porter dans le con, et s’engraisser de ce foutre tout le bas du ventre, point de nouvelle ; ils les grattent seulement avec les doigts entre les babines du con, en les escarquillant et entr’ouvrant, tandis qu’elles les baisent et badinent de mesme avec leur vit roide entre les mains.

Fanchon. Après ?

Susanne. Il y en a de plus hardies qui se laissent enconner et frétiller, mais d’abord qu’ils veulent descharger, elles sont faites à cela et le connoissent, et leur donnent un coup de cul et les jettent dehors. Ainsi elles vont croissant ou diminuant leurs libertez, à mesure qu’elles sont plus ou moins esprises des délices de l’amour, mettant un petit linge à la teste du vit et le laissant descharger sans déconner, parce que le linge reçoit la liqueur d’amour ; et les dernières, qui sont plus hardies que toutes, ne craignent point de se laisser descharger sans mettre le linge, mais (61) elles prennent garde, en s’accordant, que ce soit quelque temps seulement l’un après l’autre. Car c’est vérité connue et expérimentée de tous les médecins, qu’il faut