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L’ESCOLE DES FILLES

Fanchon. Et les grands ?

Susanne. Les grands escartent et entr’ouvrent trop la dame, par leur grosseur, et luy font mal, quand mesme elle ne seroit pas pucelle, et pour la longueur (42) ils atteignent trop avant dans la matrice, d’où vient qu’il y a des hommes qui sont contraints de mettre des bourrelets contre le ventre, ou bien la dame y met la main en les recevant, pour les marquer selon la longueur qu’elle en veut et empescher que le reste ne passe, et ceux là sont de dix à douze poulces.

(43) Fanchon. Et les moyens ?

Susanne. Les moyens sont de six à neuf poulces et remplissent justement le conduit de la dame et la chatouillent doucement. Néanmoins, il y a des femmes qui sont plus ouvertes ou ont de plus grands cons les unes que les autres, et à celles là il leur faut un puissant engin, bien dur, long, gros et bandé, et qui soit bien proportionné (44) à leur fente naturelle. Mais après tout, ma cousine, soit grands, soit petits, c’est la vérité qu’il n’y a rien de si savoureux et de si bon que le vit d’amy, et quand un homme que l’on ayme bien n’en auroit pas plus gros que le petit doigt on ne le trouveroit meilleur que le plus grand d’un autre qu’on n’aimeroit pas tant. Cependant (45), pour l’avoir bien fait comme il faut, il doibt estre gros et renforcé sur