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reste du verset est une traduction exacte du grec de Gizeh et non du texte de saint Jude ou du texte éthiopien[1]. La version éthiopienne est la seule qui paraisse complète[2]. Elle nous est connue par vingt-six manuscrits qui se trouvent dans les grandes bibliothèques de l’Europe[3] : en Angleterre (Bodléienne, British Muséum, etc.), en France (collection d’Abbadie et Bibliothèque nationale), en Allemagne (Francfort, Berlin), en Italie, etc. L’Angleterre en possède quatorze, dont neuf au British Museum et deux à la Bodléienne ; la France, huit, dont six dans la collection d’Abbadie (aujourd’hui à la Bibliothèque nationale) et deux à la Bibliothèque nationale, etc. On emploie pour les désigner les lettres de l’alphabet, dans l’ordre introduit successivement par Dillmann , Charles et Flemming :

A : Bodleianus, 4. — B : Bodleianus, 5. — C : Franco-furtensis Rüpp.[4] II, 1. — D : Curzon. [1]. — E : Curzon. [2]. — F : Brit. Mus. Add. 24185 (Wright, Catalog of Ethiop, Mss. y Londres, 1877, n’* 5). — G : Brit. Mus. Orient-, 485 (Wright, n*» 6). —H : Brit. Mus. Orient., 484 (Wright, no 7). — J : Brit. Mus. Orient., 486 (Wright, n« 8). — K : Brit. Mus. Orient., 490 (Wright, n« 12). — L: Brit. Mus. Add., 24990 (Wright, n° 13). — M: Brit. Mus. Orient., 491 (Wright, n’ 15).— N : Brit. Mus. Orient., 492 (Wright, no 16). — : Brit. Mus. Orient., 499 (Wright, n** 23). — P : Lindesianus, 23 (au comte de Lindsay). —


1 Zahn, Geschichte des Neutestamentlichen Kanons, t. ii, 1892, p. 797- 801; et Forschungen zut Geschichte des NeuteslamentUchen Kanons , V« partie, 1893, p. 158. — Lawlor, Journal of Philology, 1897, p. 224, met en doute Texistcnce de cette version latine ; il pense que le traducteur n’a traduit en latin que le chapitre cvi pour Tinsérer dans son manuscrit.

2 Sur tout ce qui concerne cette version , et en particulier pour la description détaillée des manuscrits, voir les excellentes introductions de Flemming, Das Buch Henoch, traduction allemande, 1901, p. 3-13, et Das Buch Henoch, àthiopischer Text, 1902, p. vi-xi.

3 Il y a évidemment d’autres manuscrits dans les monastères abyssins, ne serait-ce que dans les exemplaires de la Bible éthiopienne, où le Livre d’Hénoch est souvent placé au milieu des Livres de l'Ancien Testament.

4. Ed. Rûppell, Reise in Abyssinien, Francfort, 1838-1840, t. ii, p. 403-410.

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