d’airain. 2. Et j’interrogeai l’ange de paix qui marchait avec moi, en disant : « Vers qui se rendent ceux qui tiennent les fouets ? » 3. Il me dit : « Vers leurs élus et leurs bien-aimés, afin que ceux-ci soient jetés dans la profonde crevasse de la vallée. 4. Alors cette vallée sera remplie de leurs élus et (de leurs) bien-aimés, le temps de leur vie 2 sera consommé, et le temps de leur égarement ne sera plus compté.
5. « En ces jours, les anges reviendront et se jetteront
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i T2 et le 2« groupe : « chacun vers ses élus. »
3 « Le temps de leur vie » manque dans Q.
3 Au lieu de « reviendront », tous les mss., sauf G, Q : « se
rassembleront. »
le Messie. Ils comprendront par là combien terrible sera leur propre
jugement.
. Il est difficile de prononcer si ceux que Fauteur appelle « les
élus » ou les « bien-aimés » des anges du châtiment sont les mauvais
anges ou les mauvais rois, lv, 4 semblerait indiquer que le tour des
mauvais rois est arrivé. On ne peut en tout cas s*appuyer sur z, 12,
et XIV, i6, où les fils des mauvais anges sont appelés leurs bien-aimés
pour prouver qu’il s*agit de ces fils de mauvais anges ou démons, car
ils ne sont pas les fils des anges du châtiment et ils ne sont leurs
bien-aimés que dans un sens ironique, comme mauvais rois et adver-
saires de la théocratie.
. Ne sera plus compté, c’est-à-dire « sera terminé ».
. Ici c’est par l’intermédiaire des anges que Dieu met en mouve-
ment les rois des nations. Dans Ezéchiel, c’est Dieu lui-même qui
les amène.
-8. Dernier combat des puissances de ce monde contre la
théocratie. Dillmann observe avec raison que les vues de l’auteur
sont prophétiques, et qu’il ne faut pas chercher dans ses paroles
des allusions aux événements contemporains. S’inspirant d’Ézéchiel,
XXXVIII et XXXIX , il incarne les puissances de ce monde représentées
dans Ezéchiel par Gog et Magog, dans les Parthes et les Mèdes, les
peuples les plus puissants de son temps (100-64, date de l’appari-
tion de Rome en Judée). — Les détails de leur marche sur la Pales-
tine, j^. 6, et de leur échec devant la ville sainte, f, 7, semblent
empruntés au récit de la campagne de Sennachérib en Judée :
Il Rois, XIX, XX ; II Par., xxxii; Isai’e, xxxvi-xxxvii. Cf. Apocal., xx, 7.
Charles met en doute l’authenticité de ce passage, car il n’est pas
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