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ramage ; chacun différait de l’autre. 2. A l’est de ces bêtes, je vis les extrémités de la terre où repose le ciel, et les portes du ciel étaient ouvertes. 3. Et je vis comment les étoiles du ciel se lèvent, et je comptai les portes par où elles se lèvent, et j’inscrivis tous leurs levers, pour chacune en particulier, selon leur nombre et leurs noms, selon leur conjonction et leur position, leur temps et leurs mois, comme Uriel, l’ange qui était avec moi, me le montrait. 4. Il me montra et il écrivit tout pour moi ; il écrivit encore pour moi leurs noms, leurs lois et leurs groupements.



Les portes et les vents du nord.


1. De là j’allai vers le nord, aux extrémités de la terre, et là je vis une grande et magnifique disposition aux confins de toute la terre. 2. Là je vis trois portes du ciel ouvertes dans le ciel ; de chacune d’elles sortent les vents du nord ; lorsqu’ils soufflent, c’est du froid, de la grêle, du givre, de la neige, de la rosée et de la pluie.

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G, Ti : « Et je vis ... et le nombre des portes. » 
Au lieu de « et leurs groupements », T2 et le 2<^ groupe : 

« et leurs opérations. »

Au lieu de « disposition », mekra, M, T2 et le 2« groupe : 

mankera^ « prodige. »

Avant le ^. 2, G : « où il vit les portes des vents. » 

^ (( La neige » manque dans M. XXXIIIy 2. L’auteur place les extrémités de la terre (voir supra, note sur xtiii, 5) et les bases du ciel à FExtrême- Orient, dans la région des Indes. C’est là aussi que se trouvent les portes par où se lèvent les astres, tandis que les portes qui donnent passage aux vents sont au nord et au sud, et celles par où se couchent les astres, à Touest. Voir infra, xxxiv-xxxvi et surtout lxxii.