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la terre et le firmament du ciel. 3. Je vis comment les vents étendent (comme un voile) le haut du ciel, et (comment) ils se tiennent entre le ciel et la terre ; ils sont les colonnes du ciel. 4. Je vis les vents qui font tourner le ciel, qui font coucher le disque du soleil et toutes les étoiles. 5. Je vis les vents qui, sur la terre, portent parmi les nues ; je vis les voies des anges ; je vis, aux confins de la terre, le firmament des cieux en haut.

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u Et ils se tiennent entre le ciel et la terre » manque dans D. 

— G , en surcharge et en titre : « où il vit les sept montagnes qui sont en pierres précieuses. »

Q : « portent, » au lieu de « font tourner ». 
« Le disque » manque dans U. 
  • G : « en haut Té toile, le soleil, et tout. » — V : « les étoiles

du ciel. »

Q, U : « sont portés par les nues. » — M : « portent sur les 

nues. » — Voir plus bas la note sur ce f. 5. a « Et ils se tiennent entre la terre et le ciel. » — Ce qui est avant et après dans Téthiopien manque dans le grec. li a Et faisant tourner lexercle du soleil. » c « Je vis les voies des anges » n’est pas dans le grec; — « je vis aux confins de la terre le point d’appui du ciel en haut. » — Voir plus bas note sur cef. 5. . Cf. Job, XXVI, 11. . Cf. Lxxii, 5; Lxxiii, 2. . Les vents qui portent parmi les nues. Ce passage est assez obs- cur; peut-être y a-t-il eu transposition entre « vents » et « nues » et Toriginal donnait-il : « les nues qui sur la terre sont portées par les vents. » Cf. Job, xxxvii, 16. Ou bien Fauteur fait allusion au poids de la terre que supportent les vents au milieu des nuées (j^. 2). — Le firmament des cieux en haut, La différence de texte entre Féthiopien et le grec { voir plus haut , note c ) vient de la ressem- blance entre orepécopia, « firmament, » et <rnQpiY(Jia, « point d’appui ». Le texte grec donne la conception babylonienne qui fait reposer les extrémités du firmament sur Fhorizon , « le fondement des cieux, » ishid shamê. Voir infra, xxxiii, 2.