Page:Michel Martin - Livre Henoch ethiopien, Letouzey, 1906.djvu/170

Cette page n’a pas encore été corrigée

rèrent, et ils se dirent entre eux : « Allons, choisissons-nous des femmes parmi les enfants des hommes et engendrons-nous des enfants. » 3. Alors Semyaza, leur chef, leur dit : « Je crains que vous ne vouliez peut-être pas (réellement) accomplir cette œuvre, et je serai, moi seul, responsable d’un grand péché. » 4. Mais tous lui répondirent : « Faisons tous un serment, et promettons-nous tous les uns aux autres avec anathème de ne pas changer de dessein, mais d’exécuter réellement [ce dessein]. » 5. Alors ils jurèrent tous ensemble et s’engagèrent là-dessus les uns envers les autres avec anathème. 6. Or ils étaient en tout deux

______


Tous les mss., excepté G, M : « lui répondirent et dirent, » 

comme le Syncelle : xal eîw)v.

« Promettons-nous tous avec anathème » manque dans Q. 
G ajoute en surcharge à la fin du ^. 5 : « où péchèrent les 

anges avec les filles des hommes. » A u De ne pas nous détourner de ce dessein jusqu’à ce que nous l’ayons accompli et que nous ayons fait cette action. » b D’après le grec du Syncelle : « Ceux-ci (les veilleurs men- tionnés au ^. 2 du même chap., au lieu des anges fils des cieux) étaient donc deux cents, qui descendirent dans les jours de lared sur la cime du mont Hermon ( ’Epfxovie^jji) , et ils l’appelèrent le mont Hermon, parce que... » etc. , comme dans l’éthiopien. lared) , les anges du Seigneur descendirent sur la terre, ceux qu*on appelle les veilleurs, afin d’apprendre aux enfants des hommes à pratiquer le droit et Téquité sur la terre. » . Telle est la traduction du texte éthiopien actuel. Mais le texte exact nous a été conservé par le Syncelle (traduit plus haut, note b) : ^Ho-av 8i ouToi diax^atot o xaTa6avTCc êv xa,Xç iiUpaiç ’IdtpeS eiç tt)v xopufY)v ToO ’Ëp(&ûvul{i ^pouç X. T. X. Le traducteur éthiopien , ou bien n’a pas trouvé dans son exemplaire, ou bien a omis de traduire xaXç ^(Upaici a bloqué les mots ’IdtpeB sic, dont il a fait Ardis, qu’il a joint à ce qui suit par l’explication za~we*etû, k c’est-à-dire. » De plus, les mots ol xATaSavreç, « ceux qui descendirent, » qu’il aurait fallu traduire za-wars’ dû, ont été traduits wa-waradû, « et ils descendirent. » Cf. Flemming, Das Buch Henoch, p. 25, lig. 10, note, et Charles, The book of Enoch,