celle du général Foch. Ses adversaires lui imputent l’échec de l’Artois. À les entendre, il assurait, la veille de cette offensive, que les soldats s’avanceraient l’arme à la bretelle, tous les obstacles aplanis et pulvérisés devant eux. Ils le peignent mystique, asservi à d’incommodes infirmités, épris de faste, de pompes et de grandeurs, interdisant aux autos l’accès du parc de son château, laissant debout ses visiteurs. Ses partisans célèbrent au contraire sa vigueur alerte, la merveilleuse clarté de son esprit. « C’est du radium », disent-ils.
La première interpellation depuis le début de la guerre. Le député Albert Favre charge à fond le ministre de la guerre Millerand, dont l’étonnante impassibilité fait la force.
Chaque soir, à neuf heures, un capitaine de