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Et ces deux vers, sur une bande de papier :

Tuer en guet-apens est un assassinat,
Les monstres exceptés, par exemple Marat.

Ce sont, je crois, les deux seuls portraits d’après nature. Les autres sont innombrables.


Les restes de Charlotte Corday… (Page 158.)

On aurait conservé la tête du squelette de Charlotte Corday. Le romancier Esquiros vit ce crâne en 1840 chez M. de Saint-Albin. Il appartint ensuite à Duruy, puis au prince Roland Bonaparte. On le vit à l’Exposition Universelle de 1889. Le prince Roland Bonaparte se réservait de fournir les preuves de son authenticité. Je ne crois pas qu’il les ait publiées. Cette « relique » est donc fort incertaine. Elle a cependant retenu l’attention de savants comme Lombroso, Topinard, Benediks, qui l’ont mesurée en tous sens.

J’ai retrouvé dans les papiers d’Anatole France des coupures de journaux de 1890, annotées par lui et toutes relatives à ce crâne, depuis le massif article du Temps jusqu’à la légère fantaisie de la Vie parisienne. Retenons