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sance, d’appeler en témoignage les personnes qui ont connu la situation où était réduit notre frère par les sacrifices qu’il avait faits pour coopérer à la Révolution.

« Pénétrés d’admiration et de reconnaissance pour notre chère et digne sœur, nous déclarons que c’est à elle que la famille de son époux doit la conservation des dernières années de sa vie.

« Nous déclarons donc que c’est avec satisfaction que nous remplissons les volontés de notre frère en reconnaissant la citoyenne Evrard pour notre sœur… »


Elle apporte à sa toilette un soin minutieux. (Page 118.)

D’après la tradition, Charlotte, avant de retourner chez Marat, se serait fait coiffer et « mettre un doigt de poudre » à l’Hôtel de la Providence par le coiffeur Férieux. Il aurait même vu le couteau traîner sur la cheminée. Je n’ai pas retenu cette anecdote dans mon récit, parce qu’elle me paraît douteuse. D’abord beaucoup de gens ont faussement cru voir Charlotte à Paris : l’employé Hénoque,