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losophes ne triomphèrent dans leur pays que retour d’Amérique.


Madame de Bretteville habitait 148, rue Saint-Jean. (Page 35.)

À partir de 1840, les historiens de Charlotte Corday appellent la maison de Mme de Bretteville le Grand Manoir. C’est une erreur absolue.

M. Demiau de Crouzilhac, qui a consacré une étude à la maison habitée à Caen par Charlotte Corday, dit expressément dans un article de la Revue de Rouen (juin 1847) : « C’est Lamartine, dans son Histoire des Girondins, qui a tout mélangé et qui a complètement égaré ses lecteurs. »

En réalité, chaque îlot de maisons de Caen contenait et contient encore de véritables suites de cours intérieures. Ainsi, d’après le plan même que j’ai sous les yeux, derrière la façade du 148, rue Saint-Jean, on trouvait d’abord la cour proprement dite de la maison de Mme de Bretteville, puis la petite cour qui la séparait de la maison du brasseur Lacouture, enfin, en s’enfonçant toujours, la cour