Marguerite de Valois, sa première femme, avec des marguerites
au milieu des couronnes. Elles eurent souvent
pour entourage, comme certaines « Fanfares », des frises
formées de tortillons renaissant les uns des autres. Plus
tard, les frises furent formées de petits branchages.
Des fers bien caractéristiques des premières
années du dix-septième siècle sont aussi
les petits Vases que l’on avait empruntés aux
compartiments des grandes reliures. Ils servirent
de fleurons de dos avec les petits branchages
pour coins, et furent les premiers fers
d’angle dont usèrent longtemps encore le Gascon
et les relieurs du dix-septième siècle ; nous
les reverrons sur les livres de Mazarin, de la
belle duchesse de Longueville, du surintendant
Fouquet, de Colbert, etc. Comme les fleurons
typographiques, les fers des doreurs ont leur
histoire, et après avoir fait merveille dans les
mains de leur premier propriétaire, ils s’en
vont, usés, fatigués, s’échouer à l’état de clous
chez les relieurs de bas étage.
Ce fut aussi sous ce règne que l’on vit se généraliser l’emploi des petites roulettes gravées, qui devaient rendre tant de services à la décoration du livre. Malheureusement c’est là un procédé aussi imparfait qu’expéditif, qui donne beaucoup d’effet et peu de peine ; cela aida par la suite à faire descendre l’art du doreur à un métier de manœuvre.
Avec les roulettes, les angles se forment comme le hasard en décide, — presque toujours fort mal ; — aussi en avons--