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des guerriers, leurs casse-têtes étaient rouges, leurs bras étaient rouges.
Les vieux et les jeunes aussi étaient rouges de sang, et la voix de leur mère dominait comme une trompe, elle disait le chant de mort.
« Ce n’est pas le sang pâle des arbres qui coulera aujourd’hui, c’est le sang rouge du cœur.
« Le cyclone couche l’herbe, la guerre abat les guerriers.
« La hache ouvre les crânes, la sagaie s’enfonce dans les chairs, c’est la guerre, la guerre ! »
Longue fut la lutte, longue et terrible, Mika et Kouira, les belles filles noires, tombèrent comme des guerriers et leur mère chantait toujours.
Mais leurs corps ne furent point coupés par morceaux dans le pilou de Païmé, il