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forêt, ces plantes-là y vivraient très bien. Attendent-elles le flot ou en sortent-ell :5 ?

Quelques grands arbres sont restés au centre ; un figuier banian enlace le bloc de rocher où il a pris racine.

L’arbre est vieux, la pierre s’smiette, les insectes, le vent, le temps orit amassé sous ses arcades une sorte d’humus ; dans les fentes des rochers, des tr’bus de fourmis rouges dominent, mais il ya de tout, des araignées, des mille-ieds, des vers qui ne peuvent être là que pour être mangés.

Aux environs, quelrues bois de fer, des bois de rose, un vieux dragonnier, qui va un de ces jours saisner toute sa sève sous la hache. Des fourrés de toutes sortes d’acacias à fleurs jaunes, quelques variétés de lilas r :erse, un olivier aux fruits vernis, une multitude d’arbustes aux feuilles vernies, pareilles à de la soie