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rocher violemment arraché a laissé un trou béant, il n’y aurait qu’à rejoindre les deux cîimes et à remettre le rocher dans son alvéole. Il pend sur le vide, n’étant que l’extrémité d’une énorme rôche.

Les richesses calédoniennes seraient les mines, les bois précieux, contre lesquelles ni sauterelles, ni cyclones ne peuvent rien, et peut-être les vers-à-soie du ricin, peut-être des essences d’arbres et bien d’autres choses, qu’on pourrait essayer sur ce sol où vit la légende.

À la pointe ouest de la presqu’ile Ducos, sur de petits mamelons encore couverts de coquillages marins et de plantes tenant des fucus autant que de l’herbe, c’est la forêt ouest, plongeant de trois côtés dans la mer. Du côté de Tendu est un chemin de laves, entre les palétuviers, et une petite côte couverte de sapinettes ; du côté de l’île Nou sont des rochers