bottes d’herbe, d’un même accent guttural, on est frappé de l’analogie (non plus des syllabes, cette fois), mais de son et de rythme.
De plus, on retrouve dans la musique arabe et dans les chants canaques le quart de ton que les cyclones ont donné aux Calédoniens, le simoun aux Arabes.
Quart de ton qui nous arrache d’abord la gorge, quand nous essayons de le prendre avec les Tayos, et dont on se déshabitue si vite, notre oreille n’y étant point accoutumée.
Hier, comme ïls étaient venus tout courbés sous le poids des vivres et s’en retournaient allégés, l’un d’eux cueillit une fleur d’un grand trèfle sauvage de la brousse, et la regardant, rêveur, il marchait, chantant à demi voix les paroles d’adieu des tribus.
Holà hem hô hô hô ! il répétait les mê-