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LETTRE LXXII.

RETOUR À SMYRNE ; SÉJOUR DANS CETTE VILLE.

Smyrne, 4 novembre 1830.

Nous sommes partis de Mételin, le 28 octobre, à six heures du soir ; aucun vent ne soufflait, et nous avons fait peu de chemin pendant la nuit, le lendemain une violente tempête a succédé au calme plat ; nous avions en perspective le cap Noir Kara Bournou ; notre petit navire a voulu entrer dans le golfe de Smyrne ; mais toujours repoussé par les vents, il a cherché un asile dans le port le plus voisin. Au milieu des contrariétés et des périls de notre navigation, c’est toujours à l’île de Mételin que nous revenons ; il y a quelques mois que nous avions été poussés dans la baie d’Erisso par le vent