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DE LA LETTRE LXX.

Mételin, octobre 1830.

Depuis que je suis arrivé à Mételin, je suis toujours en course, pour connaître tout ce que le pays a de remarquable et de curieux ; j’ai voulu voir ces beaux coteaux, que nous avions vus de la mer, au mois de juillet dernier, et qui me paraissaient de loin un véritable paradis terrestre ; il n’est pas de jour que je ne parcoure les belles campagnes situées à l’est de la ville ; j’aime à m’égarer dans ces forêts d’oliviers à la feuille pâle et couverts d’olives que le soleil a brunies. Partout j’aperçois des kiosques élégans avec leurs jardins d’orangers ; partout, je rencontre des sources limpides, de clairs ruisseaux ombragés par des arbres touffus et bordés de verts gazons ; M. Granier m’a proposé une partie