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LETTRE XXVIII.

UNE JOURNÉE DANS UN TCHIFLIK

Lampsague, 9 août 1830.

Après avoir pris notre café avec les charbonniers turcs, nous avons remis à la voile ; mais la mer était très-agitée, notre pilote s’est vu bientôt dans la nécessité de chercher un abri près de la côte ; nous avions besoin d’ailleurs de faire quelques provisions ; sur la rive où nous sommes descendus, on nous a dit que nous n’étions pas loin d’un gros village ; nous avons voulu nous y rendre ; mais au lieu de trouver des habitations, nous n’avons vu qu’une région inculte et déserte. Comme notre caravane s’était dispersée sur plusieurs points, cherchant toujours des maisons, nous avons été tout à